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SABRINA MOREL

 

Avant de commencer des études d’Arts plastiques, J’ai passé quatre années à étudier l’Histoire. Ma maîtrise analysait d’ailleurs comment on pouvait percevoir les changements fondamentaux qu’ont traversé les Etats Unis de 1967 à 1980 à travers la production cinématographique.

Je partais de la fiction pour voir ce que cette dernière nous disait du réel.

 

Le cinema américain a une influence importante sur mon travail. J’ai tout d’abord travaillé sur le paysage américain et sur l’impossibilité de voir certains autrement que comme des décors (Monument valley, Devil’s tower ou encore la montagne de la Paramount que tout le monde connaît et qui pourtant n’existe pas). Depuis j’ai orienté mes recherches vers un chaînon manquant entre la peinture et le cinema, travaillant avec des pigments qui réagissent en fonction du type de lumière utilisé. Utilisant de la peinture à l’Huile traditionnelle, des pigments phosphorescents, des glacis fluorescents et une scénographie lumineuse (lumière naturelle/lumière noire/absence de lumière qui se succèdent), la toile se met à produire sa propre lumière, le décor change et le résultat est un simulacre de cinéma, héritier de la tradition du panorama. Je peins aussi des paysages qui ont l’air d’être inventés mais qui sont bien réels. Dans le cas de Fairy’s chimney, il s’agit d’un paysage de Cappadoce qui fait écho au mount Rushmore de façon grotesque.

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